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  • vincentreynouard2

Accusé d’antisémitisme, ce qu’aurait dû dire le général Delawarde



Le général Delawarde est accusé d’avoir tenu, le 17 juin, des propos antisémites en direct. Aux journalistes qui l’interrogeaient, il a répondu que les grands médias étaient contrôlés «par la communauté que vous connaissez bien.» La parole lui a alors été retirée (1).


Cette vidéo confirme combien le jeu médiatique est truqué: en effet, tels des inquisiteurs, les journalistes vous somment de répondre à une question. Ils insistent : « Qui ? »... « Qui ? » Mais si vous répondez «mal», alors ils vous retirent immédiatement la parole.

Le jeu médiatique n’est pas seulement truqué, il est aussi pervers. Car les journalistes connaissaient la réponse que voulait apporter le général. C’est donc un piège qu’ils lui ont tendu. Un piège qui a fonctionné puisqu’un enquête a été ouverte pour «diffamation publique et provocation à la haine et à la violence à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion» (2). Nouvelle preuve que dans nos sociétés, les journalistes sont devenus les auxiliaires zélés de la « Justice ».


En conséquence, il absolument vain de participer à une émission organisée par un grand média.


Ou alors il faut prévoir le piège et imaginer une stratégie pour le retourner contre ses auteurs. Si j’avais été le général, à la question : «Qui contrôle la meute médiatique?», j’aurais tout d’abord répondu: «C’est l’Opus Dei, tout le monde le sait. Il suffit de constater les agissements de son prélat: Fernando Ocáriz.» Les journalistes présents sur le plateau m’auraient très certainement demandé les preuves de ce que j’avançais. Pendant une ou deux minutes, j’aurais soutenu le débatPuis j’aurais lancé: «Vous avez raison, ce n’est pas l’Opus Dei. C’est la communauté que vous connaissez bien.» Si, à cet instant, M. Morandini avait annoncé –comme il l’a fait– que la parole m’allait être retirée, j’aurais profité des dernières secondes pour lancer: «Alors quand on accuse l’Opus Dei, on peut s’expliquer, mais pas quand on accuse le lobby juif? N’est-ce pas la preuve de ce que j’affirme?» Au cas où je n’aurais pas eu le temps de le dire, j’aurais publié un communiqué le lendemain.


Dernière chose : la presse accuse le général Delawarde d’avoir tenu des «propos antisémites». Pour moi, la seule question est (ou devrait être) : a-t-il tenu des propos conformes à la réalité ? Si oui, alors le général devra en apporter les preuves solides dans un communiqué public. Si non, alors il devra accepter de retirer ses propos dans la même émission où il les a tenus. Ainsi devrait-il en être dans une société adulte.


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